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Le pavillon accoustique
26 août 2007

The Seine is on Fire: Arcade fire a Rock en Seine 2007

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On les attendait. Avec sympathique, comme on attend quelqu’un après une absence de deux ans. Mais pour leur seconde prestation sur la grande scène de Rock en Seine, les canadiens exaltés d’Arcade Fire représentaient l’un des gros enjeux de cette édition 2007. Après être passé de petit groupe confidentiel gelé dans les latitudes canadiennes a révélation pop-rock universellement saluée comme l’une des meilleures formations actuelles, après être passé d’un producteur indé, au major, après s’être acheté une église près de Montréal avec le bénéfice des ventes de Funéral pour y enregistrer Neon Bible, les Arcade Fire viennent confirmer leur succès, précédés par leur réputation de communauté musicale a tendances mystiques assumées, et l’enthousiasme que suscite leur jeu scénique à la vas-y-que-je-joue-de-trois-instruments-par-morceaux-et-que-je-te-lance-mes-instruments-a-travers-la-scène.

Pourtant, ils ne sont ni gourous ni rock stars. Ils sont une dizaine. La scène est décorée de tubes au néon et d’étranges projecteurs rouges qui sont des petits écrans. Ils l’envahissent d’une incroyable quantité d’instruments, guitares, claviers, orgue étincelants, contrebasse, tom, violons, tambourins, batteries, cuivres. Ils ne se font pas trop attendre.

Leurs morceaux s’installent progressivement, mais l’ambiance ne tarde pas à gagner en substance, le parterre de fans, de plus en plus conquis, reprend Neon Bible et No Cars go  en cœur, s’enflamme définitivement sur Neigborhood, exulte sur Rebellion lies, trois chansons de leur premier album, qui, plus lumineux et plus évident, se prête mieux a une véritable communion musicale. Rebellion devait être la dernière, une apothéose, ensuite, après quelques performance de jongleurs (projecteurs sur pied, tambourins...)  les lumières s’éteignent, le groupe rejoint les coulisse, mais le publique plongé dans le noir continu de chanter les chœurs, un peu plus fort a chaque fois. Un rappel en forme de prière musicale, qui ne manque pas de gueule. Le groupe revient, joue Wake Up pour un final extatique sous une nuit sans nuages, à l’issue d’une journée miraculeusement épargnée par la pluie.

Rock en Seine 2007 mérite son visuel angélique, le publique marche vers la sortie, l’âme repue de musique, conquit par la performance des multi instrumentistes qui conclue en beauté une journée riche en performances déjantées (The Noisettes et sa chanteuse contorsionniste et coiffée de plumes, MIA) surprenantes et poétique (Emilie Simon et ses instruments bizarroïdes, qui réussie à donner une vraie énergie à des chansons qu’on craignaient molles en live) ou musclées (Rodeo Massacre, The Hives).

La messe est dite.   

ReS1

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Commentaires
S
Arf. Encore un truc de manquer cet été. Et j'ai d'autant plus de regrets que le programme avait l'air très bien cet année encore. Je suis relativement passé à côté du buzz autour d'Arcade Fire cette année, projetant de m'y intéresser sérieusement dans un prochainement sans cesse remis à plus tard. Les découvrir sur scène aurait été une bonne occasion, que ton appréciation de leur performance scènique confirme: je vais chercher les orties pour faire pénitence. Pour Emilie Simon, je l'avais entendue je crois dans une fête de la musique, et j'avais été heureusement surpris de l'atmosphère accoustique qui s'en degageait, alors que sur album je la trouvais sympatoche mais un brin lénifiante.<br /> <br /> Tout ça m'incite à me pencher sérieusement sur le prochain concert auquel il faut je j'aille, parce les récréations que je me suis permises avec Polnareff ou Katherine commencent à remonter loin. Suis dons preneur de toute idée un peu fraiche.
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