Marcel et son orchestre
Biographie
A la fin des années 80, 4 copains de lycée, Fabrice, Laurent, Luc et Franck, se réunissent dans un café de Boulogne sur mer autour d'une Suze et de quelques points communs : la glande, l'humour Carambar, le Muppet Show, quelques films cultes, l'admiration pour les "grands" de la chanson française et leurs différentes inaugurations d'hypermarchés (c'était à la mode). La première préoccupation de ce qui allait devenir "le collectif de divergence" était d'emmerder le monde et de s'en moquer. S'imposant "un peu" dans un concert de soutien au comité Stop-racisme de Boulogne, le groupe prend le nom de Marcel et son Orchestre et crée un répertoire en 3 jours. Ce 1er concert eut lieu le 16 mai 1986. Il y avait Fabrice à la guitare et au chant, Luc à la basse, Laurent à la batterie et Franck aux percussions et au chant. Ce 1er concert fut aussi le dernier de cette formation.
Après une année et demie de repos bien mérité, Marcel réapparaît dans
une formation différente et déguisée. Maintenant, le groupe est composé
de Fabrice au chant et guitare, Laurent à la basse, Sylvine à la
guitare et au chant, Toto, champion des Flandres de guitare hawaïenne,
à la guitare, Franck aux perc et chant et Vincent à la batterie. Après
quelques concerts, Sylvine nous quitte pour cause de non-déguising et
babisme aggravé suivie de Fabrice qui est remplacé par Luc (oui, oui,
le 1er bassiste). Le groupe trouve son 1er vrai local, un véritable
blockhaus de la 2ème guerre mondiale tout en béton et en fer sur une
falaise de Le Portel. Seuls les lapins et les mouettes protestent un
peu.
En 1989, Marcel arrive en demi-finale des sélections régionales du
Printemps de Bourges. C'est à cette occasion que nous rencontrons Tof.
Depuis quelques mois, le groupe cherche des cuivres et a rencontré
Tibal. Et voila Marcel doté d'une magnifique et inamovible section de
cuivre. Nanou nous rejoint aux choeurs et divers travaux ménagers. Le
groupe commence à sortir de la région boulonnaise et fait son 1er
concert à Lille en 1990 pendant la braderie. Du coup, fier comme tout,
il entre en studio pour concevoir une magnifique cassette joliment
intitulée "Bel Air". A cette époque arrive Fred au poste de
tromboniste. Il ne restera pas longtemps avec nous, supportant mal le
vaste bordel qu'était le groupe. Donc, durant cette période, nous
sommes 9 sur scène, record jamais égalé. Marcel écume les scènes et
tremplins de la cote d'opale et en 1991, surprise, le groupe représente
la région aux découvertes du printemps de Bourges. Au début de cette
année Nanou nous quitte, c'est la dernière fille à jouer dans Marcel
(mis à part Miss Bouli bien sûr!). Arrivée de Grand-Frank aux choeurs
et chorégraphies extrémistes. Les concerts se multiplient et Marcel et
son Orchestre devient même un groupe in-ter-na-tio-nal en allant jouer
à Ostende. Bon, c'est pas loin, mais quand même!
Une
première formation acoustique (unplugged quoi!) voit le jour : les
Institos..... il n'y aura qu'une demi douzaine de concerts. Marcel
enregistre une autre cassette appelée "Funky Tongues". Ce n'est pas la
peine de chercher après, elle n'a pas été distribuée. Luc décide de
partir pour suivre ses études et élever des enfants (pleins!). Il est
remplacé par Damien, un Lillois, ancien chanteur des Raving Monsters.
Peu de temps après, Toto et Grand Frank s'en vont vers de nouvelles
zaventures.
JB, (alias John Bob), rencontré à Lille lors de concerts
où il nous faisait les retours, intègre le groupe et trouve facilement
sa place entre guitare et castagnette (c'est à dire qu'il est ibérique,
le bougre). Quelques mois après, en octobre 1993, Marcel entre de
nouveau en studio, toujours à Boulogne, pour enregistrer son 1er
disque, le célèbre et rarissime 5 titres bleu, "éponyme" pour les
intimes. Ce disque, ainsi que "Funky Tongues" nous permet de démarcher
auprès d'organisateurs hors région et en juin 1994, c'est le 1er
concert du groupe en bretagne. On s'y sent si bien que très
régulierement nous y retournons déguster crêpes, chouchen et autres
saucisse-galette! La plupart des membres travaillant ou étudiant à
Lille, Marcel emménage dans un nouveau local de répétition à côté de
Douai. En septembre 1994, Damien décide d'arrêter de nous suivre pour
travailler (en effet, Marcel ne nourrit personne), et élever ses
enfants. Son remplaçant s'appelle Edouardo, ancien chanteur des "Par et
les mauvaises langues". Durant un mois de transition, il y aura deux
chanteurs principaux sur scène. Edouardo est un petit Sarde (de Douai)
au chorégraphies hallucinantes et doté d'un véritable don pour la
pyrotechnie à 2 francs. (euh, pardon, à environ 30 eurocents).
Une petite année passe avec une nouvelle tournée bretonne mais Laurent
a envie de vivre plus tranquillement et d'assurer son avenir (ce qui
est assez problématique avec le groupe). Après plusieurs auditions, où
on nous a dit, entre autre, que nous étions "harmoniquement pas clair",
nous tombons sur la perle (du nord) rare en la personne de Bouli qui de
surcroît est Boulonnais. Il avait d'ailleurs déjà croisé Marcel en 1990
quand il avait fait avec son groupe "Love town" notre 1ère partie lors
d'un concert mémorable au théâtre de Boulogne/Mer.
Depuis
quelques temps, le public nous réclame de plus en plus un "vrai
disque". Franck a l'idée de lancer une souscription et le "politburo"
approuve : on en vend un peu plus de 300 et en mars 1996 le groupe
entre en studio pour 9 jours et accouche de "Sale Bâtard!". (On passe
sur les titres auxquels vous avez échappés!). L'album sort en 2 version
: Une pour les souscripteurs avec un packaging boite de camembert
numéroté avec le tissu à carreaux, des confettis et autocollants,
etc..., donc encore un collector, et une "ique". En fait, ce disque est
une compilation du répertoire de l'époque, de titres que nous jouions
sur scène depuis des années. La sortie de "Sale bâtard" est l'occasion
d'une grande fête à l'Aéronef.
Aimant décidément beaucoup la
Bretagne, Marcel s'y installe 1mois et demi au cours de l'été et
sillonne la région de bars en festivals (dont les Vieilles Charrues) en
bars (parce qu'il y en a beaucoup en Bretagne).
En mai 1997, Edouardo décide de rejoindre la femme de sa vie à Roanne.
Le groupe retourne donc à 6 en studio pour enregistrer "Disez pas sans
le sachant" un 4 titres. La place laissée par notre Sarde préféré ne va
pas rester longtemps vacante. Jean-Jean, ancien guitariste des
Spécimens, croisé au cours de concerts débarque de son Maine et Loire
natal pour reprendre le flambeau et le micro dés juin 1997. 2 semaines
plus tard, Marcel joue aux Eurockéennes de Belfort : on n'est pas peu
fier!!
Pendant
un an, le groupe tourne et compose pour entrer de nouveau en studio en
Septembre 1998 afin d'enregistrer "Crâne pas, t'es chauve". Cet album
marque plusieurs changements : 1 mois complet de studio, des morceaux
écris exprès pour cet album, une distribution nationale, un changement
de graphiste (Boucq, le génial créateur de Jérôme Moucherot, remplace
Cap'tain Nico qui avait jusque là assuré la quasi-totalité des
graphismes de Marcel) et, enfin, l'arrivée d'un impresario ou manager,
c'est selon. De plus, après dix ans de bénévolat (pour les plus
anciens) arrive l'intermittence : on peut commencer à vivre de notre
musique. La tournée de "Crâne pas..." est l'occasion de s'acoquiner
avec la Ruda Salska pour une quarantaine de dates à travers l'hexagone.
Jean-Jean nous annonce mi 1999 qu'il en a assez d'être loin de chez lui
et de sa famille (c'est vrai que 600 kms, ça commence à faire), et
Marcel reprend sa quête du graal : trouver un nouveau chanteur. (si
vous avez bien suivis, Jean-Jean est déjà le 5ème!!!). Très vite, nous
sommes en contact avec Claude ancien (excellent) bassiste de Blackwite
et Shine, groupes de métal Lillois. Celui-ci accepte de prendre ce
poste à risque et après 2 mois de répétition, Marcel reprend la route.
En novembre, le groupe devient réellement international en s'envolant
pour le Québec et sa poutine (non, non, pas le bourreau de la
Tchétchénie mais une spécialité "spéciale" locale).
En
2000, nouvelle tournée à travers la France avec quelques excursions
belges et suisses qui s'achève en apothéose au festival des Vieilles
Charrues devant 40 000 personnes. Après des vacances bien méritées
commence en septembre la préparation d'un nouvel album, mais Vincent
doit arrêter pour cause d'oreille qui fuit et danger de surdité sévère.
Il est remplacé par James, ancien batteur de plein plein de groupe, qui
lui aussi vient de la côte d'opale. Malgré qu'il soit à moitié anglais
(quand même!) il s'adapte trés vite au groupe et vice-versa. De
décembre 2000 à janvier 2001, Marcel enregistre à Bruxelles "Si t'en
reveux, y'en re n'a". La pochette est confiée aux bons soins de Jean
Solé, un monument (et c'est même pas pour rire) de la bande dessinée et
de l'illustration.
"Si t'en reveux..." marque aussi le début d'une collaboration avec Wagram Music, un (très) gros indépendant.
Il
s'en suit une très grosse tournée de 4 mois où le groupe joue dans tous
les festivals de France et de Navarre et se déplace en tour-bus (ou,
pour échapper à la mauvaise influence de James, en autocar de galas).
Peu après, Marcel tourne son 1er clip "Tout l'temps t'aimer toujours".
Dés Septembre, une nouvelle tournée se profile à l'horizon. Elle débute
par un gros concert à la braderie de Lille et se terminera en décembre
dans la même ville, à l'aéronef où Marcel a carte blanche et décide de
"voir rouge" pour 2 soirées. Tous les concerts de cette tournée sont
enregistrées pour répondre à une attente du public : un album Live.
Finalement, nous ne garderons que les concerts des 2 soirées "Marcel
voit rouge" pour créer "Youpii, Grovii, Heavii, Crazii, Sexii Show!!!".
Un bien bel album avec pleins d'invités et de surprises (on peut y
découvrir, entre autre, un documentaire sur Marcel on ze road).
Le groupe reprend vite la route pour défendre le live sur scène
mais « la malédiction des chanteurs de les Marcel » nous rattrape.
Malgré les apparences, Claude vit mal son histoire dans Marcel et
déprime. (le syndrome du clown triste peut être ?). Après plusieurs
alertes, il disparaît une heure avant le début d'un concert. Le groupe
décide de jouer quand même (à 6 donc) au grand soulagement de
l'organisateur et d'avoir une franche explication avec son chanteur.
Clodio décide d'arrêter et de partir se ressourcer en Inde et au Népal
(c'est-à-dire qu'il est bouddhiste comme Richard Gere ou Emmanuelle
Béart). Il y restera presqu'un an.
Le groupe se pose alors la
question de l'opportunité de reprendre un nouveau chanteur avec tout ce
que cela implique. Etant en pleine tournée, ce n'est vraiment pas
possible. Les concerts se feront à 6, en réaménageant les morceaux et
le spectacle : Tof prend de plus en plus de chants et Franck abandonne
progressivement les percus pour se consacrer au chant et au « menage de
revue ». Malgré les craintes du groupe, le public semble apprécier.
(Certains même ne s'aperçoivent pas que Claude n'est plus là et sont
très surpris quand nous leur disons qu'il n'était pas sur scène !).
Cette tournée s'achève donc dans cette formation et déjà MESO commence
à composer un nouvel album. Pendant la préparation de ce nouveau
disque, le groupe n'effectue que quelques concerts, la plupart en
formation acoustique, sous le nom de « Ze Higgins » dont un concert de
soutien aux ouvriers de Metaleurop au stade couvert de Lievin.
Le
lundi 21 avril 2003, aux environs de 10h17 pour être très précis, le
groupe prend la direction Louvain (ou Leuven pour parler local) et le
studio Impuls, bien connu des amateurs de métal. (plein plein de
groupes français y ont enregistré). Et c'est parti pour 3 ou 4 semaines
de prises (selon l'avancée du travail). A la réalisation de l'album, il
y a Latti Kronlund, un suédois, bassiste et producteur d'un groupe
newyorkais : "Brooklin Funk Essentials". Il a aussi déjà travaillé avec
Khaled et Isaac Hayes. Stephane 'kramé' Kramer, le propriétaire du
studio l'assiste. Le groupe est logé à 40 kms de là, en pleine campagne
flamande ou, dixit James "dans le trou du cul du monde", dans un
magnifique gite. Au moins, nous avons pu admirer la passion belge pour
la décoration de jardin et les boites aux lettres délirantes!
Le
travail est assez intensif avec des horaires de 10h du mat à 21h du
lundi au samedi. L'essentiel des prises se fera au cours des 2
premières semaines malgré une grippe intestinale (bien typique) qui
clouera alternativement James et Tibal au canapé ou au lit, c'est
selon! Latti utilise une méthode de travail qui surprendra beaucoup les
chanteurs ; en effet il peut y avoir 5 ou 6 interprétations
radicalement différentes pour un même morceaux, Latti faisant "sa
soupe" chez lui, au mixage.
La 3ème semaine sera consacrée à la
finition des morceaux et à l'enregistrement des invités musicaux qui
sont au nombre de 4. Gilles, qui joue dans les Dubians et Dataz a fait
des scratchs, Benji, de la Caravane électro, a joué du sitar, fred 'el
pulpo' a fait des percus, comme il l'avait déjà fait sur 'si t'en
reveux...' et enfin David a fait du piano et des claviers. Ce même
David sera d'ailleurs sur scène avec le groupe pour la prochaine
tournée, qui se fait donc à 7 musiciens. Après de nombreux
brainstormings, il a été décidé que cet album s'appellerait 'Tous pour
un, chacun ma gueule!', titre que nous pensons bien dans l'air du temps
de la conjoncture de l'époque à laquelle nous vivons mon pauvre
monsieur!
La réalisation de la pochette a été confié aux bons soins
de François Boucq qui avait déjà commis celle de 'Crâne pas...' 13
titres ont été enregistré plus plusieurs intermèdes dont une apparition
du mythique groupe dissident de Meso, les Enculés, dont les fans de
longue date doivent se souvenir!
tout les infos: http://www.marceletsonorchestre.com/index.php
Perso j'aime beaucoup se groupe pour sa fraicheur (oui aprés toute ces années y'as de la fraicheur!!!) son humour, sa qualité musical (oui y'as pas que trois note utilisé pour chaques chansson) et surtout leur paroles qui donne toujours envie de sourire quelque soit le sujet (bon des fois le sujet ne donne pas forcement envie de sourire mais al maniére dont il est traité s'occupe de sa!)
Il donne leur point de vue mais bien souvent c'est dans l'humour... jamais rien de lourd!!!
Bref que dire pour vous donnez envie de les connaitres? RIEN il faut ecouter... simplement!
Aprés toute ces années ils ne sont pas encore tombé dans le circuit "je fait du fric" sa vaut la pein de depnsser des sous pour leur albums!!! Une fois qu'on as ecoutez on peut plus s'en passer...
Donc: courrez chez votre discaire
Liloo